La faillite de l’armement occidental

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-faillite-de-l-armement-251890

Essayons de tracer une perspective de long terme sur les raisons pour lesquelles les opérations ne se sont pas enchaînées comme prévu par l’OTAN et les conséquences sur notre sécurité.

L’historien Laurent Henniger déclarait : « L‘infanterie est populaire, la cavalerie aristocratique et le canon étatique. » Nous pourrions ajouter chars et aviation et marine qui sont aussi des armes de matériel et par conséquent d’essence étatique.

Ces armes de matériel ont pendant des siècles établi la suprématie occidentale. Ce sont des navires avec des canons qui ouvrent la Chine pendant les guerres de l’opium. Ce sont les porte-avions et les sous-marins américains qui ouvrent les îles dans un chemin sanglant vers le Japon. Aujourd’hui encore des portes avions américains se ruent vers Gaza pour affirmer l’immense puissance US.

Mais, justement, nous le constatons, Afghanistan, Mali, Ukraine, Gaza, la liste des fronts sur lesquels les armées occidentales s’enlisent ou enchaînent les défaites est impressionnante. Ces nouvelles font exulter ceux désireux de remettre en cause l’ordre occidental et génèrent un violent mouvement de rejet chez ceux favorables à cet ordre.

Nous allons voir ce qu’a été l’ordre militaire occidental, sa traduction politique et enfin, pourquoi, il se trouve en échec. En conclusion, nous nous efforcerons de tracer des perspectives politiques de longue période.

La doctrine qui a fait les succès

Charles de Gaulle dans son discours du 18 Juin déclarait : Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Examinons ce passage dans ces deux phrases, toute la doctrine occidentale s’y trouve.

La victoire passe par une force mécanique supérieure, ce dernier terme peut s’interpréter de deux manières : Quantitative et qualitative. Charles de Gaulle ne l’évoque pas. Cette ambiguïté va nous suivre dans les prochains paragraphes.

Quantitative, ce fut la seconde guerre mondiale : Plus d’avions, plus de chars, plus d’obus. De Gaulle le promettait : les moyens de submerger l’Allemagne existait[1]. L’alliance des Occidentaux et des Russes a réalisé ce programme et conduit le Reich à sa défaite.

A cette logique, fut opposée une seconde tout aussi basée sur le matériel : Les meilleures armes, servies par les meilleurs hommes. Ce fut celle de l’Allemagne nazie, mais aussi la doctrine Japonaise symbolisée par construction du Yamato.

Ici, vous constatez l’opposition populaire et aristocratique. La première doctrine avec des dizaines de milliers d’engins simples, facile à produire et mettre en œuvre. Pour servir cette machine de guerre, il faut des hommes, tout un peuple engagé dans la guerre.

En face la conception germanique est celle d’une poignée d’hommes, doté d’un matériel d’élite capable de faucher des vagues d’adversaires de moindre valeur[2]. Le matériel produit dans les usines de l’arrière activées par des hommes esclaves. Nous trouvons là une conception aristocratique de la guerre. Celle-ci, comme du temps des chevaliers, confie le combat à une poignée d’hommes.

Cette conception est nouvelle pour les Allemands, liée au XXe siècle. Eux, avaient en effet inventé la landwehr, forme de conscription totale. Celle-ci leur a permis d’obtenir les succès des guerres d’unification sous Bismarck.

Lundendorf, avec la mise en service des stosstruppen, mettra cette conception au rebut. Si l’armée de conscription demeure, elle se trouve réduite à des tâches de seconds rangs, au profil d’unités d’élites censées gagner la bataille.

Si l’échec des stosstruppen durant la fameuse offensive d’Avril 1918 est aujourd’hui reconnu par les historiens militaires, son rôle dans l’affaiblissement des unités habituelles écrémées au profit des première reste encore à vulgariser.

Qu’importe, la jeune république de Weimar, par peur du communisme s’accordera avec les militaires pour avoir leur soutient par peur du communisme. La défaite de 1918 sera examinée au sein de l’état-major, mais le mythe de l’offensive d’Avril perdurera dans les opinions publiques.

Les victoires de 1940-41, compléteront cette impression et après-guerre, les généraux allemands feront leur publicité directement dans les couloirs du pentagone. On s’interroge sur les raisons d’une telle mansuétude où les perdants ont écrit l’histoire et ont eu l’autorisation de dissimuler leurs erreurs sous le tapis.

Ainsi cette doctrine qui a pourtant échouée deux fois finira par être adoptée par l’occident et l’OTAN se chargera du recel.

La route de l’échec

Pourtant, de part et d’autre, le coût des armes technique (Chars, avion artillerie) impose d’en faire des monopoles d’état. Les choix de doctrine reflètent donc des décisions gouvernementales et une décision politique.

Durant la guerre froide, sous les apparences de rejouer sans cesse la seconde guerre mondiale, l’OTAN et le pacte de Varsovie ont choisi des voies opposées.

Le pacte de Varsovie est demeuré fidèle à une conception de la guerre de masse : de gros volumes d’armes et des armées de conscription. Ses prisonniers allemands ne sont pas parvenus à l’influencer[3] !

L’OTAN, a fait le choix de consacrer un budget limité à ses armes pour favoriser l’investissement (officiellement), mais surtout cela a libéré des marges pour la consommation. La différence d’investissement entre occident et Pacte de Varsovie tenait davantage à l’orientation des secteur et l’allocation de celui-ci. (Plus d’industries lourdes d’un côté, davantage de légères en face.)

Limitée dans ses moyens, l’OTAN se proclamait défensive. Il s’agissait d’un choix positif et au plan civil il a rendu la reconstruction et l’expansion des trente glorieuses plus aisées et supportables pour la population. Pourtant, ce choix de plateformes en nombre limité a encouragé la concentration sur des plateformes avec un avantage technologique. Le mythe allemand a fait le reste avec sa séduction de succube pour des dirigeants désireux de réduire le pouvoir de négociation de leurs peuples.

La fin de la guerre froide avec les fameux dividendes de la paix allait encourager cette tendance. La disparition d’une menace de masse permettrait de se concentrer sur une poignée de plateformes. Des armes moins nombreuses, on leur demanderait davantage de performances pour compenser. Un cercle vicieux s’enclenchait. Ces performances élevées ont un coût financier, mais aussi en termes de complexité des plateformes. Pour l’absorber malgré des budgets contraint on en viendra à limiter le nombre de matériels disponible et déclencher un nouveau cycle.

Cette situation arrangeait bien les industriels de l’armement, plus de marges, moins de concurrence. Ils avaient moins d’activités industrielles au profit d’une R&D et d’une part plus importante de l’électronique. Ceux-ci bénéficiaient aussi de la logique libérale : Puisque le privé sait si bien faire, il fallait privatiser les arsenaux ce qui permettait de se débarrasser petit à petit des ouvriers d’états et de leurs encombrants syndicats.

Les politiques d’achats conduiront ensuite à concentrer les fournisseurs dans une vague de fusion acquisitions. Ainsi se renversera le rapport de force entre l’état et les industriels en faveur de ces derniers. Au cours des années 2000, ils commenceront à pouvoir imposer leurs prix et plus grave leurs délais. Pour optimiser les coûts les chaines de production seront dimensionnées au minimum.

Ces usines à minima avec des points morts proches de la capacité de saturation organisaient une industrie d’armement structurée comme des bijouteries. Magnifique sur le papier, mais coûteux et assez inutiles si vous aviez des objectifs concrets.

Dans les années 2000, cette logique produirait ses pleins effets. Face à des Djihadistes les armes occidentales frapperaient, mais parvenir à tuer n’implique pas de le faire efficacement. Il fut calculé que détruire un Djihadiste coute entre deux et trois millions d’euros.

Déjà les premiers signes apparaissaient pour les observateurs attentifs. La guerre du Liban en 2006 reproduirait le schéma. Une infanterie retranchée, peu couteuse tiendrait en échec une force mécanisée appuyée par une aviation massive.

En Syrie, l’armée Turque subirait une brutale défaite, au Yemen, les Houtis tiendraient tête aux forces saoudiennes.

Le matériel ne pouvait pas tout, les hommes comptaient, pas seulement en qualité, mais aussi en nombre. Les Russes dans les débuts de la guerre en Ukraine en ont aussi fait le constat et du rappeler en urgence plusieurs centaines de milliers de réservistes.

A cela s’ajoute, je le mentionne pour avoir une image complète, les extraordinaires progrès accomplis par la fortification : Creusées plus profond, plus résistante, elle préserve l’infanterie et renforce sa valeur défensive[4].

En l’air, les armements offensifs ont pris un avantage sur les défenses. Plus fiables, les missiles, les drones trouvent désormais leur cible, si nécessaire avec des trajectoires complexes. Il est possible de ravager les arrières, mais plus de briser les fronts. Les défenses AA ont un coût considérable plus important que les engins guidés. La masse une fois de plus l’emporte sur la qualité.

Surtout, cette qualité s’obtient au prix d’une réduction tellement drastique du nombre de plateforme que leur maintient en condition opérationnelle devient irréaliste. L’occident prétend aligner les meilleures armes, les meilleurs équipements, la meilleure doctrine, mais pour lui faire la guerre, vous êtes comme chez le médecin prié de prendre rendez-vous six mois à l’avance. (D’ailleurs les deux secteurs présentent des failles assez proches et sont dans la même situation de faillite.).

La sous marinade britannique (CF précis à la fin) en est ainsi réduite à augmenter ses durées en mer pour pallier les navires en réparation. Les Américains s’interrogent sur la manière de produire leurs sous-marins nucléaires et heureusement, le Hamas a su attendre sinon le Ford aurait été encore au chantier naval.

Dans la situation actuelle une infanterie peu coûteuse, dont nous ne disposons pas, peut tenir un front longtemps face à un adversaire hypertechnologique et le harceler avec des masses d’engins volants peu chers. En face, l’occidental est incapable de briser les fronts et doit intercepter à prix d’or les moyens adverses. Dés lors, elle peut protéger son territoire contre nos interventions. Israël le découvre à ses dépens, seule une énorme supériorité numérique et une puissance de feu gigantesque lui permettent de pénétrer dans gaza. Si le Hamas alignait 50 000 combattants, il est probable que l’armée Israélienne ne pourrait pas rentrer et que nous assisterions à une répétition de la guerre du Liban en 2006.

Ce scénario de guerre favorise le nombre. Certes, les armées hypertechnologiques de l’occident frappent où elle veut, mais stratégiquement, elles usent leurs ressources. En face, l’adversaire fait preuve de résilience et peut survivre à nos piqures d’épingles.

En analyse militaire froide, la qualité doit donc céder de nouveau la place au nombre. Il est temps de constater que nous avons passé la pleine mesure et de faire machine arrière.

Revenir à un modèle soutenable ?

Telle est la grande question pour l’occident. Dans ce monde que nous avons-nous même rendu dangereux à force d’anathèmes, d’imprécations, d’abus de droit et de sanctions, nous devons nous préparer à lutter.

Or, il ne suffit pas d’injecter des fonds, encore faut-il être capable d’en tirer quelque chose. Revenir à des armées efficaces implique des facteurs humains et matériel.

Le facteur humain

Au plan humain, l’ensemble des armées occidentales peine à trouver des volontaires dotés des qualités suffisantes pour assurer l’exigeant travail du fantassin. Maintenant, il faudrait remonter en puissance ?

Les Ukrainiens de part leur démographie ont eu pour le moins une stratégie intelligente : Tenter de préserver leur jeunesse et envoyer les vieux. Ainsi, le pays perdait moins d’années de travail, mais le procédé a vite trouvé ses limites dans les vicieux/exigeants combats de tranchées où ces soldats âgés n’ont ni l’endurance ni les réflexes.

En occident, la situation est encore pire. Abruti de propagande et de vidéo, mal éduqués par l’école, les recrues potentielles manquent de niveau intellectuel. L’acceptation de la rude discipline militaire est aussi questionnable, mais nous la laisserons de côté, toutes les générations ont maudit la paresse et le laxisme des suivantes. Au plan physique la situation est encore pire. Devons-nous évoquer la prévalence de l’obésité dans nos populations ? Le taux de drogues ? Parlons-nous de la farce qu’est devenue la médecine ? Des conséquences des injections sur la santé des populations ? Par coïncidence les taux de natalité s’effondrent et les absences maladies explosent. Et nous voulons envoyer ces populations fragilisées au front ? Au début du conflit, j’avais fait remarquer le hiatus existant entre juger la claque de Quatennens inadmissible et encourager la guerre en Ukraine. Si une violence mineure nous paraissait inacceptable, comment enverrons-nous des personnes dont l’esprit est empli de cette vision dans un environnement de bombardements d’artillerie, l’une des expériences les plus dures et deshumanisantes possibles. Je n’ose mentionner l’idée d’attaquer une sentinelle au couteau, combien d’entre nous serons capable encore de mener une telle action[5]. A l’époque nous pouvions l’ignorer car nous avions prévu de nous battre jusqu’au dernier ukrainien. Oui, mais entre temps, on approche du dernier ukrainien et si le décompte de Media Zona est à peu près juste nous n’avons qu’à peine égratigné le potentiel humain russe.

Entre temps, nous avons plus d’ennemis que nous nous sommes faits nous-même.

Ne parlons pas de la loyauté de nos populations : Soumises à une régression sociale (Réforme des retraites, statuts de plus en plus précaires… voyez la vie de bonheur que nous leur offrons. ) les populations sont de moins en moins prêtes à se sacrifier pour les intérêts de nos dirigeants. Et les braves gars comme les amis de Thomas attendent de voir si l’état sera plus rapide pour condamner ses meurtriers ou ceux venus aux marches de soutient (Je vous aide on a commencé à condamner ceux venus aux marches de soutient). Dommage, c’est là que se trouvent les gens capables de défendre leurs familles et leur pays.

Et encore, l’immigration, malgré les succès de l’intégration en France, des segments importants des populations immigrées ont été conduites par nos discours à s’estimer victimes. Ce Lumpen prolétariat bien utile pour casser les revendications populaires et inciter les moutons à voter comme demandé, constitue malgré tout une véritable cinquième colonne[6].

On le voit, le chantier humain est copieux : Éducation, sentiments national, alimentation, santé faites le compte du nombre de lobbys qui devront être mécontentés pour enfin se donner les moyens de retrouver un potentiel humain valable. Ne mentionnons pas le vieillissement des populations, leur besoin de service et la rareté de l’élément jeune.

L’aspect matériel

Rassurez-vous, même si vous y parveniez l’aspect matériel est aussi désastreux. Nos armées pour retrouver de la masse doivent réviser leur manière de concevoir et commander des armes. Cela implique des engins moins spécialisés, mais plus concentrés sur leur mission principale : Tirer.

Or, pour cela il faut une doctrine stratégique, une doctrine opérationnelle et une doctrine tactique. Nous avons depuis des années maintenant abdiqué ce domaine pour adopter les catalogues de l’OTAN conçus en réalité pour vendre de l’armement US. Rappelez-vous le cas de la Belgique qui avait acheté des F35 pour pouvoir continuer à mener des missions de destruction des moyens de la défense AA ennemie. Belle fonctionnalité, mais en quoi sert-elle une force aérienne dont la principale mission est la police du ciel ? Eh oui, juste pour verrouiller ce budget comme réservé à l’industrie US.

Il en va de même dans le naval, l’Europe aligne deux cents frégates mais pour quel usage ? Suppléer à la navy dans sa future guerre contre la Chine ? Nous allons devoir tout réviser pour adapter nos doctrines à nos moyens et à des ambitions politiques tenables[7].

Or le matériel développé pour des guerre de corps expéditionnaire qui n’avaient aucun soutient politique dans l’opinion devait assurer l’absence de pertes ou presque afin d’éviter au politique de rendre des comptes. Cette mission sera bientôt intenable et nos dirigeants vont devoir apprendre à devenir comptables de pertes qui seront à l’avenir inévitable. Là aussi, demander un tel effort aux populations implique un pouvoir soit plus démocratique soit plus coercitif. Nos dirigeants en sont-ils capables ?

Supposons, là encore nos dirigeants capables de réaliser cet exploit et de laisser concevoir un matériel capable de gagner les guerres. Vous savez du matériel comme les Russes : des trucs puants capables de tirer des obus sans s’arrêter car l’ordinateur a buggé. Il restera à le produire.

Où sont les usines en occident ? Il en reste, mais tant ont été fermées pour réduire cette classe ouvrière honnie, car revendicative et syndiquée. Regardez l’échec à produire des obus. Véritable cas d’école. L’UE voulait en produire un million pour l’Ukraine, elle atteindra à peine 300 000 et encore, au prix d’une augmentation drastique de la production. Devons-nous en parler ? Nous avons fermé tous les petits centres de coulées pour des raisons environnementale. Oui, surement, nous produisons propre, ou plutôt, nous ne produisons plus et construire de grandes usines exigera du temps et des investissements importants car nous avons gaspillé l’actif existant. Là aussi, il faudra former des ouvriers, le savoir-faire, ne s’apprend pas avec un tableur Excel. Les vieux de la vieille qui de par leur expérience savaient ajuster les paramètres et s’adapter sont dans le meilleur des cas en retraite et surement déjà mort de vieillesse. Soudeurs, fondeurs, ouvrier spécialisé, des siècles de savoir faire accumulés et patiemment transmis ont probablement été dilapidés. Nous allons devoir les reconstituer et là encore, il faudra des personnels capables de travailler dans ces environnements exigeants[8].

En Allemagne, on trouve plus facilement les données, les plans de Diehl pour étendre sa production sont bloqués par les communes qui redoutent de voir d’importantes zones immobilisées en raison des mesures de sécurité.

D’après le moulin à rumeur, nous piétinerions par incapacité de produire de la poudre noire. Eh oui, un explosif si simple à fabriquer que les sites survivalistes vous en offrent la recette. Soyons clairs, nous échouons alors car nous nous sommes nous même enserrés dans un carcan de règles et d’interdictions. Si le réel problème était là, nous pourrions fabriquer la poudre sur les paillasses des labos de chimie des écoles. Encore faudrait-il leur donner l’autorisation d’y procéder. Impossible, il faut une assurance, l’assurance exige une certification, la certification exige une description des processus mis en œuvre. Oui, mais comment décrire au moment où les producteurs vont devoir tâtonner un peu pour réussir. Il s’agit juste de papier, mais il nous enserre tel un carcan. C’était d’ailleurs le but, créer d’invisibles barrières à l’entrée pour empêcher de nouveaux concurrents de venir remettre en cause les positions des grands groupes. Mais ceux-ci se révèlent incapable de relever le défi[9].

Cela vous rappelle-t-il une expérience passée ? Oui, la COVID et la saga du masque. Pire que les problèmes d’investissements nous sommes prisonniers de dirigeants tellement éloignés de la production qu’ils sont incapables d’organiser une remontée en puissance. Une dizaine de logisticiens libres d’agir aurait fait mieux dans les deux cas, mais évidemment, nos dirigeants ne se commettrons jamais avec des individus en contact avec une activité aussi ignoble que la production ou capable de leur rappeler les limites du réel.

Oui, mais on ne tire pas des billets, désolé ! (Ou pas)

Voila, un cours résumé de nos problèmes à l’usage du public. Désolé, mais vous allez devoir recruter vos prochains dirigeants parmi les pro russes. Vous nous avez traité de pro russes, de poutinolâtres, car comme Cassandre nous vous avons seriné, corné nos avertissements aux oreilles. Ceux-ci ne vous ont pas plus ? Oui, ceux de Cassandre non plus, mais Troie a finit détruite. On ne fait pas impunément l’impasse sur le réel.

Bien sûr, la chanson de la marche glorieuse en avant était plus agréable à entendre, personne ne le conteste. Malheureusement, le temps des guerres du mensonge s’achève et celui des guerres de survie pour gérer l’héritage de haine que vous nous léguer vient.

Croyez le bien, la tâche sera rude, comme Churchill l’avait déclaré, la sueur, le sang, les larmes. Désolé pour votre Quinoa tout doux entre deux bisounours, maintenant on rentre dans le dur. Il reste l’alternative bien sûr : vous ne comprenez rien, tout continue un temps comme avant, bien évidemment, c’est la voie de la facilité et vous n’allez pas cesser de la suivre ?

La peine sera alors, au final, encore plus rude car le temps manquera encore plus. Au moment où nous serons isolés du monde, assaillit de l’intérieur et de l’extérieur. Déjà, nous devrons retourner en Syrie en rampant, le prix de notre retour en grâce auprès des Russes n’est pas fixé, mais il sera élevé.

La Chine nous vend encore, mais si elle peut nous remplacer, elle le fera. L’Afrique rêve de nous expulser et notre ghetto occidental n’est pas viable. Toutes ces forces nous isolent, demain, elles viendront nous achever surtout si nous ne changeons pas et donnons l’impression de demeurer une menace !

Précis sur plusieurs exemple dans différentes forces navales :

La sous marinade UK

Les sous-marins britanniques n’en finissent plus de cumuler les soucis.
Car en parallèle, pour les SNA, il y a un sévère problème de disponibilité
https://www.opex360.com/2023/08/30/la-royal-navy-naurait-actuellement-aucun-sous-marin-nucleaire-dattaque-en-mesure-de-prendre-la-mer/
.
Et pour les SNLE, en plus de ce problème de colle (au lieu de boulons). Un problème chez les sous-traitants, un de plus dirait-on. Ils se multiplient

https://www.opex360.com/2023/02/01/une-reparation-defectueuse-a-ete-decouverte-a-bord-du-sous-marin-britannique-hms-vanguard/
La dernière IPER du HMS Vanguard a duré 4 ans (soit 4x plus que prévu), et elle a mis un sacré bordel dans l’organisation générale de l’entretien des SNLE https://www.thenational.scot/news/19637738.trident-submarine-refit-delay-may-cost-taxpayers-500-million/
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Du coup les patrouilles des SNLE dispos se sont allongées, au point que ces derniers rentrent à Faslane dans un sale état. Les conséquences s’enchainent et cet effet boule de neige crée des effets irréversibles.

https://www.opex360.com/2023/09/12/un-sous-marin-nucleaire-lanceur-dengins-britannique-est-revenu-a-la-base-de-faslane-dans-un-sale-etat/embed/#?secret=3hotR1b7hl#?secret=L5D4aJtZts

Et avec une nouvelle tuile au sujet des capteurs de profondeur, il y a fort à parier que la dispo des SNLE du UK va encore en prendre un coup …

https://www.bbc.com/news/uk-67473729

Les mésaventures de la nouvelle classe Ford.

Le porte avion Ford a connu les mêmes mésaventures. Wiki reconnait :

Lancé en 2013, prévu pour 2015, livré en 2017, première mission en 2022. On se croirait sur le chantier de Flamanville.

USS Gerald R. Ford (CVN-78) — Wikipédia (wikipedia.org)

Nouveau porte-avions de l’US Navy, l’USS Gerald Ford va appareiller pour son premier déploiement – Zone Militaire (opex360.com)

La construction du quatrième porte-avions américain de la classe Ford a débuté | Mer et Marine

.
Alors que la sous-marinade SNA & SNLE britannique faisait la fierté du UK (et la sécurité de l’Europe) au début des années 2000 et était effectivement imposante, il est assez triste de voir les choses se déliter ainsi aujourd’hui.

La marine canadienne

La marine royale canadienne. Le premier problème vient des effectifs.

Selon son commandant, la Marine royale canadienne se trouve dans un « état critique » – Zone Militaire (opex360.com)

Je m’excuse, le cœur m’a manqué pour investiguer en vue d’un réquisitoire sur la marine française.

Compte rendu West point :

Dans le processus d’abandon de l’Ukraine, on parle d’ukrainiser la guerre, rappelez-vous on devait Vietnamiser, Saigon s’en rappelle :

It’s Time to Ukrainify US Military Assistance – Modern War Institute (westpoint.edu)

It wasn’t supposed to become an ugly war of attrition—when Russian forces invaded last year, almost nobody expected Ukraine to hold out so long, much less hold its own. 

Il n’était pas prévu de faire de la guerre au moment où les russes ont attaqué l’an dernier une horrible guerre d’attrition et personne n’espérait voir les ukrainiens tenir si longtemps, surtout sur leur propres forces.

Note : L’Ukraine a tenu car il s’agit d’une opération militaire spéciale où les russes n’ont pas engagé l’ensemble de leur ressources militaires.

En réalité, dans l’espoir d’obtenir leurs objectifs politiques par des négociations, ils ont retardé le rappel des réservistes et la décision fut prise seulement en septembre 2022. Les Ukrainiens ont mobilisé eux dés le début et ont donc bénéficié durant l’été 2022 de la supériorité numérique (Août-Octobre). Cet avantage a permis à l’armée ukrainienne de reprendre alors l’offensive.

L’auteur passe surtout sous silence le fait que les Ukrainiens ont récupéré la seconde dotation de matériel de l’armée soviétique. Ils disposaient donc de masse importante de matériel de cette origine. Le déséquilibre de force était moins important que ne le veut le préjugé dans les premiers stades du conflit.

Depuis, la guerre d’attrition semble avoir détruit une large partie de cette dotation initiale de l’armée Ukrainienne. Une vague de matériels de remplacement tiré des stocks soviétiques des pays de l’est a été livrée. Puis, enfin vint la remarquable vague des matériel OTAN qui a permit de nommer le fameux Bradley square.

The US military, in particular, as the leading provider of support to Ukrainian forces, is repeating the mistakes of Afghanistan and Iraq. Instead of adapting training methods and objectives to the battlefield realities in Ukraine, the US bureaucracy acts as though the Ukrainians are fighting an American-style conventional war.

Les forces militaires US principal fournisseurs d’aide aux forces ukrainiennes répètent les erreurs d’Afghanistan et d’Irak. Au lieu d’adapter les méthodes d’entrainement aux réalités du combat en Ukraine, la bureaucratie US agit comme si les Ukrainiens allaient mener une guerre de style US.

Note : Vous remarquerez que l’analyste est américain. Le manque de flexibilité, l’idéologie, y sont clairement mis en évidence. Et on veut mener une guerre ainsi ? Regardez les performances de la brillante armée prussienne à Iéna pour comprendre.

Seizing the Initiative in Ukraine : Waging War in a Defense Dominant World (csis.org)

Quelques liens sur nos problèmes de production, vous trouvez les conclusions dans l’article.

Euro leaders blame industry for failure to meet Ukraine ammo promise (defensenews.com)

Europe Made a Bold Pledge of Ammunition for Ukraine. Now Comes the Hard Part. – The New York Times (nytimes.com)

Nein zu Munitionsfabriken in der Provinz : Deutschland ist unfähig zur Zeitenwende (msn.com)

https://blablachars.blogspot.com/2023/11/quand-le-president-zelensky-parle-des.html

BLABLACHARS : LA PRODUCTION DE MUNITIONS EN PLEIN BOUM AUX ETATS-UNIS


[1] A la précision de cette vision, assez iconoclaste en 1940, vous constatez la précision de la pensée du général focalisée sur les points clés.

[2] Racisme, racisme, vous comprenez pourquoi elle a séduit nos dirigeants.

[3] Eh oui, les communistes avaient déjà une idéologie.

[4] Là encore une tradition que les russes ont su préserver. Remuer des tonnes de terres ne convient pas à de délicates mains d’occidental. Aurions-nous seulement su construire une ligne Sourovikine ?

[5] Et le doute porte sur moi aussi, je me compte dans tous les défauts mentionnés et ne suis probablement pas prêt. Ça ne serait pas trop grave avec des sous-officiers capables d’encadrer et de pousser, mais ou trouverez-vous aujourd’hui les exquises compétences sociales du sergent Hartmann ?

[6] Oui, les meurtriers de Thomas ont montré qu’ils étaient capables d’attaquer au couteau, mais obéiront-ils à des ordres occidentaux ?

[7] Ce qui importera de les définir avec des gens capables de réfléchir la Realpolitik et le réel devant les yeux. Là encore, une génération entière de dirigeants devra être remplacée.

[8] Je vous aide, ni Gabriel Attal, ni Bruno Le Maire ne sont murs pour cela. Mais je suis méchant, malgré la magie de l’usine dont nous parlait madame Runacher, moi non plus. J’ai juste assez de connaissances du sujet pour savoir l’épreuve que représente ce travail et admirer ceux qui en sont capables. Eh, oui, il va falloir aussi apprendre à les respecter et non ceux qui dans leurs beaux costumes vous apportent le power point de Mc Kinsey.

[9] Rappelez-vous la fameuse affiche dans le bureau de Ron Paul : Ne faites pas de fausse monnaie, l’état déteste la concurrence.

Un «Léopard» capturé livré à Moscou : Rheinmetall est en colère, Berlin grogne que «ce n’est pas la bonne façon de faire», Poutine a organisé un «zoo»

La constitution de la «ménagerie cabossée» se poursuivra après l’ouverture de l’exposition le 1er mai. Si l’occident, qui pourtant nous a donné le spectacle de la guerre comme l’essence même du divertissement de masse, s’indigne de la manière dont la Russie est en train de révéler au monde le côté has been du monde à la Marvel… la présidence russe des BRICS a eu un côté très offensif en matière de démonstration de la fin de la suprématie culturelle de Rambo et autres super héros avec tous leurs gadgets encombrants. Même si la censure tente de cacher la représentation à nos peuples, la foule du Sud se presse en grand nombre pour le contempler… C’est le choix de Poutine et pour cela il a besoin des liens créés par l’URSS. Danielle Bleitrach

Dans la nuit du 28 avril, un char allemand Leopard 2A6 a été amené à Moscou. Il sera ajouté à l’exposition de véhicules trophées sur la colline de Poklonnaya, qui ouvrira ses portes le 1er mai.

La société allemande Rheinmetall AG, qui fabrique des «blindages» et des canons, surveille avec anxiété et colère les actions de l’entreprise à la bourse. L’été dernier, lorsque les nôtres ont touché le premier «félin» du Vaterland, les cours du géant industriel allemand se sont effondrés d’un coup de près de 10%. La démonstration du char capturé sur Poklonka n’apportera pas de croissance aux titres de l’entreprise. Berlin marmonne que cela ne se fait pas dans le «monde civilisé», que c’est de la «barbarie russe», que Poutine a organisé un «zoo».

Les trophées d’équipements militaires occidentaux capturés au cours de l’opération SVO ne sont pas une nouveauté dans les étendues russes. En août 2023, lors du forum de l’armée au Patriot Park, une exposition correspondante a eu lieu, et Svobodnaya Pressa avait déjà noté qu’une telle exposition devrait avoir lieu à Poklonnaya Gora. L’idée, en fait, n’était pas révolutionnaire, mais il devait y avoir des circonstances qui ne permettaient pas de la réaliser à l’époque. Aujourd’hui, c’est chose faite !

Et cela a été fait très rapidement, ce qui n’a pas empêché l’Occident, qui était devenu complètement fou, de commencer à s’offusquer contre la Russie – ils ont dit : «Comment pouvez-vous faire cela, c’est de très mauvais goût». Jens Stoltenberg se plaint que l’exposition montre l’implication de l’OTAN dans le conflit en Ukraine. Eh bien, oui, c’est le cas. La Russie en a assez d’être délicate, il est temps de s’en rendre compte.

L’exposition de trophées sera inaugurée le 1er mai, juste à côté de la sortie de la station de métro «Parc de la Victoire». Elle est vouée au succès, cela ne fait aucun doute. Lorsqu’un journaliste de Svobodnaya Pressa s’est rendu sur place deux jours avant l’ouverture, il y avait beaucoup de monde autour de la clôture, y compris de nombreux étrangers. Et ce, un jour ouvrable, même sous la pluie.

Si vous êtes impatient et que vous avez l’occasion de venir à Poklonnaya, ne vous retenez pas, vous pourrez voir beaucoup de choses avant le début officiel de l’exposition. Mais ne tardez pas, l’exposition ne sera ouverte que pendant un mois, jusqu’au 1er juin.

Je ne sais pas pourquoi elle n’a pas été qualifiée d’«internationale», car à Moscou (au moment de la rédaction de ce document) ce sont quatorze pays étrangers qui ont présenté – on ne peut pas dire avec fierté – les réalisations de leurs complexes militaro-industriels. Bon, peut-être pas tous les meilleurs, mais tous les équipements sont activement utilisés par les armées de l’OTAN. Au cas où, ils ne pourront pas montrer grand-chose qui puisse surprendre un soldat russe.

Chaque pièce a sa propre histoire et chacune d’entre elles a ses raisons d’être admirée. Le meilleur BMP, selon les critiques occidentales, le BMP suédois CV-90 a été abattu par un seul tir de RPG-7.

BMP CV-90 de fabrication suédoise.

Ce Bradley ? Les nôtres l’ont sorti de la boue près d’Avdiivka, l’ont nettoyé, et l’ont amené à Moscou.

Véhicule de combat d’infanterie américain M2 Bradley (M2 Bradley)

Deux variantes du M-113, deux Humvee…

Véhicule blindé de transport de troupes M-113 (APC)

Véhicule de l’armée américaine AM General HMMWV (Humvee)

Intérieur du véhicule de l’armée américaine AM General HMMWV (Humvee)

Les véhicules ukrainiens («Bogdan», «Varta», «Kozak»), turcs (Kirpi), autrichiens (Pinzgauer), sud-africains (Mamba), anglais (Saxon) sont alignés avec les Suédois et les Américains.

Ambulance ukrainienne Bogdan 2251, développée par Bogdan Corporation sur la base
du véhicule chinois Great Wall Wingle 5 et conçue pour le transport de blessés.

Pinzgauer – véhicule tout-terrain, créé par la société autrichienne Steyr-Daimler-Puch,
sur commande de l’armée suisse

Mamba, un véhicule blindé de transport de troupes sud-africain à
quatre roues motrices et protégé contre les embuscades

Une arme qui était présentée comme «wunderwaffe» (miraculeuse) au début des livraisons occidentales – sans aucun doute l’obusier américain M777, dit «trois axes».

Sur la photo : obusier américain remorqué M777 de calibre 155 mm

Le «Léopard» est arrivé un peu «en retard». Cependant, un Allemand décore déjà l’exposition : le BMP Marder. Les gens qui se promènent autour des barrières sont impatients de voir des Abrams, mais là c’est plus compliqué.

Véhicule de combat d’infanterie allemand «Marder» («Martre»).

Il faut comprendre que tout le matériel militaire occidental, à peine passé dans la catégorie des trophées, tombe non pas dans les mains des organisateurs de l’exposition, mais dans celles des concepteurs et des ingénieurs de notre «industrie de la défense». Ces derniers les «interrogent» avec passion, et ce n’est qu’après avoir «témoigné» que les chars et les TTB trophées peuvent être inclus dans l’exposition. La priorité est donnée aux opérations de combat, et il est clair que les secrets tirés d’échantillons uniques d’équipements capturés aideront à lutter plus efficacement contre les véhicules qui sont toujours en mouvement et à la disposition de l’AFU.

Préparatifs pour l’ouverture de l’exposition de matériel militaire capturé à Poklonnaya Gora

La seule chose que nous avons apprise est que les expositions seront réapprovisionnées jusqu’à l’ouverture de l’exposition, et peut-être même après. Et n’oubliez pas qu’il y a beaucoup d’armes légères, de lance-grenades antichars (où verrez-vous le Javelin ?), de mortiers, de drones… Cela vaut donc vraiment la peine d’y aller.

NLAW est officieusement connu sous le nom de «Javelin minimal»

La rédaction exprime sa profonde gratitude au département de l’information et de la communication de masse du ministère de la défense de la Fédération de Russie pour l’aide apportée à la préparation de ce rapport.

source : SVPressa via Histoire et Société

Illustration : les premiers trophées sont déjà exposés sur Poklonnaya Gora, juste à côté de la sortie de la station de métro «Park Pobedy». Ils sont divisés en plusieurs zones thématiques. (Photo : auteur)

The IRA, MI6’s not so Secret Army, remains the global hallmark in personal and political treachery

Declan Hayes

Anyone who thinks they understand the Irish Troubles has not a clue what they are talking about, Declan Hayes writes.

While the dying Bobby Tohill, once one of the IRA’s top Belfast assassins prior to the IRA trying to assassinate him a couple of years back, prepares to meet his Maker over the next few days in North Belfast, Tommy Tolan, his one time friend and IRA comrade, comforts him by bringing Holy Communion to his sick bed.

What is noteworthy about that is that Tolan was caught by the Police Service of Northern Ireland (PSNI) in the process of kidnapping Tohill so that the IRA could torture and then kill him. In a remarkable act of forgiveness that would leave even Jesus scratching His head, these two lifelong “friends no matter what” have since metaphorically kissed and made up and Tolan, having previously failed in his mission to kill Tohill, is once again pulling up his sleeves to help his friend cross the Styx to the land beyond. As regards the PSNI, well Tolan, Tohill and their buddies spent the best years of their lives killing 314 or them and injuring a further 9,000 them but that, as they say, is another story from another time

Though that is but one tiny vignette of the old maxim that anyone who thinks they understand the Irish Troubles has not a clue what they are talking about, there is no shortage of other tales and many of them, in the case of Belfast at least, lead right back to Gerry Adams, long regarded as both the head of the IRA and, along with Martin McGuinness, MI6’s main plant within the IRA.

Take, for example, this account of Tohill’s involvement in the IRA’s murder of Joe O’Connor, as well as related IRA murders and their wholesale persecution of the extended Notorantonio family (of which O’Connor was a part) around the time of the Good Friday Agreement, when IRA knuckledragger Bobby Storey warned connected busybodies like former IRA gunman Anthony McIntyre to watch out if they too didn’t want bullets through their heads and that of their families. Sinn Féin and the IRA, who now complain about Irish mothers objecting to child abductions, essentially cleansed, with the full support of the British authorities, Adams’ Ballymurphy stronghold of all dissidents at the point of their guns; the Notorantonios, having had members murdered by Kitson’s Protestant counter gangs, then had more murdered by Kitson’s Catholic counter gangs.

As regards the Notorantonios, Francisco, one of their number, had been murdered by MI6 counter gangs in 1987, supposedly in a case of mistaken identity where Stakeknife, Freddie Scappaticci, had been the intended target. If you wonder why IRA intelligence could not figure out that MI6’s agents had got the wrong Italian, that is because IRA intelligence was controlled by Scappaticci, JJ McGee and other MI6 intelligence double agents like McGuinness, Donaldson and Adams further up the tree. If you have read thus far, all of this macabre Puckoonery. gets curiouser and curiouser.

As regards Storey, the IRA gave him a lavish funeral at the height of the Covid lockdown up the Falls Road and into Milltown Cemetery, even though Tohill had been earlier cremated and his ashes buried in Roselawn on the other side of dreary Belfast town. Giving their knuckledragging hero a huge send off, even as they demanded jailing other lockdown breakers, was just too good a PR opportunity to miss, lockdown and no mortal remains notwithstanding

Although the essential reading that is Ed Moloney‘s excellent TheBrokenElbow blog claims here that “it would be no exaggeration to say that the ability of Gerry Adams to lie and fool so expertly was the peace process’ most valuable asset”, it is essential, seemingly impossible though it is, to depersonalise all this betrayal so that we can better come to terms with its realpolitik. Though Moloney is right to claim there and in his excellent A Secret History of the IRA that they were two of MI6’s main Trojan Horses that allowed them win this “war”, we must go back to the beginning of the Troubles to get our heads around these arrays of enigmas.

Though this post about Jimmy Steele tells us that the early Provisionals were, like Tolan and Tohill, devout and God fearing Rosary bead rattlers, The Secret Armythis (viewable here) MI6 movie on the early Provisional IRA is noteworthy for a myriad of reasons, the chief of which is that MI6, the CIA and Irish military intelligence already had the measure of the Provos by 1970.

If we check the credits, we see Pádraig Ó Snodaigh, pictured here with his Sinn Féin TD printer cartridge hoarding son Aengus, honorably mentioned in this dishonourable film. More to the point was the movie was directed by J Bowyer Bell, who almost certainly was in the pay of MI6, the CIA and Irish military intelligence, a conclusion we can adduce from the fact that the movie was suppressed for all of 50 years until MI6’s BBC were recently ordered to resurrect it.

Although Adams and his surviving cronies would deny that MI6 had them infiltrated (they would say that, wouldn’t they?), the facts are that that 1972 movie implicated Martin McGuinness in serious criminal activity for which he was never jailed and it displayed on a platter the IRA’s Order of Battle to MI6. And that was in 1972, decades before the 1998 Good Friday surrender.

If we leave aside that the movie also shows, in the early 1970s remember, British MPs organising Kitson’s Protestant counter gangs to slaughter Ulster Catholics, we should also recall this was happening when the Irish Secret Service arrested at gun point senior British Embassy official John Wyman in the act of receiving top secret documents from senior Irish policeman Patrick Crinnion. Though Wyman should, of course, have been shot dead on the spot, the bigger picture is that MI6 and the CIA had already infiltrated the Irish security services and, as the mongrel fox saga shows with WEF big wig Peter Sutherland et al, the mainstream Irish political establishment as well.

Having infiltrated Ireland’s establishment, the task then was to also contaminate those outside the tent and, as this prophetic speech from former IRA boss (and Rosary bead rattler) Ruairí Ó Brádaigh shows, Adams, McGuinness and their fellow social climbers with guns were the means to do that. Whereas former IRA prisoner Richard O’Rawe has written best sellers on the IRA’s betrayal of their H Block hunger strikers (whose anniversaries, for what it is worth, occur at this time of year) and of their Stakeknife collusion, the real betrayal and infiltration took place outside the prison gates, when Adams et al opened Sinn Féin to every MI6, CIA and ASIO agent from Tipperary to Tasmania.

Here, for example, is O’Rawe opining on the evidence on McGuinness and others MI6 processed from The Secret Army movie, on what a gang of self serving hypocrital narcissists Sinn Féin are and what a conundrum Gerry Adams is.

Here is Adams in Kerry’s south west of Ireland praising Martin Ferris, his chief enforcer who “remains the most knowledgeable person on Gaelic games that I know. A hurling and football encyclopedia”. Not only was Ferris a low level thug on the football field but Adams’ own son was an inter county football and hurling player and manager for Antrim which, unlike Ferris’ immediate backyard, has a strong hurling tradition. Whatever about Adams’ son, Ferris missed out on playing with one of the GAA’s greatest ever teams and Adams, in the course of his own meanderings as well as that of his son, would have come across plenty of current and former players and managers in both hurling and football infinitely more knowledgeable than Ferris or his dysfunctional Australian wife who, Adams shamelessly exclaims, was imprisoned by nuns as a youngster.

But bluffing and bluster is Adams’ game. He tweets photos of himself in the bath with plastic ducks. He sells Easter eggs to mockingly commemorate those who died on hunger strike. And he gets his health needs paid for by his CIA benefactors.

Gerry Adams, like the coke smuggling “republican” gangsters of “republican” Kerry, has had a good war and, no doubt he could spin many fine yarns, like this one about his party lamenting the death of their kidnapping victims. He could tell good stories about promising revenge for Loughall, whilst he sold them down the river for the sake of good dental treatment, a couple of plastic ducks and, as one of his sidekicks now puts it, taming Irish democrats who object to CIA colonialism.

Though Gerry Adams is now 75, he will easily outlive Tohill, for whom the end is now as nigh as it gets. And, though Adams, as is his cynical wont, might appear at Tohill’s funeral for the photo op of lifting the coffin, as Tohill has eschewed the IRA’s trappings of black beret, gloves and tricolour, that might not be as photogenic as Adams and his plastic ducks might have wanted.

Whatever about Tohill, Adams, when his time comes, will get the mother of all send offs, just like McGuinness did before him, with Bill Clinton perhaps again leading the festivities and no matter whether, a la Storey, his mortal remains are in attendance or not. And though he will take some seedy stories about his child molesting family to whatever hole they toss him into, that slate can be wiped clean with a good Confiteor, after which “Blessed Mary ever-Virgin, all the Angels and Saints and you my brothers and sisters” will put things right with Jesus and heaven’s other shot callers.

What cannot so easily be put to rights is that Adams and his equally pompous crew have been fully complicit in selling out the Irish people for some Yankee dental treatment, a couple of plastic ducks and the more substantial trappings of collusion Tohill, Toland and countless others with even an ounce of integrity never got to enjoy. Though Adams and his gang can blather about the hunger strikers, about good Republican like Tohill and Toland or about anything else that crosses their mercenary minds, at day’s end, it is their complicity with emasculating radical Ireland, her Rosary bead rattlers and other hone st Joes and Janes included, that is the primary secret to the ongoing success of MI6’s Secret Army.

Sahra Wagenknecht

08. Mai 2024 Dies ist der Newsletter von Sahra Wagenknecht, MdB. Darin informiere ich jede Woche über meine Aktivitäten und aktuelle politische Themen. 
Am 9. Juni finden Europawahlen statt – und das BSW soll offenbar als einzige im Bundestag vertretene Partei von den Vorwahlsendungen in ARD und ZDF ausgeschlossen werden. Zumindest wurde uns das so mitgeteilt und so hat es im ZDF am Dienstag Abend in der Sendung «Wie geht’s Deutschland» auch schon angefangen. Dies ist durch nichts begründbar und eine bodenlose Frechheit! Offenbar ist die Angst der etablierten Parteien vor uns mittlerweile so groß, dass sie lieber eine starke AfD in Kauf nehmen als ein weiteres Erstarken des BSW. Warum? Vielleicht, weil sie wissen, dass wir uns nicht durch Extremismus ins Abseits stellen und daher die Machtverhältnisse tatsächlich verändern können! Wenn ihr das auch empörend findet, protestiert gern, z.B. indem ihr eine Mail an zuschauerservice@zdf-service.de schreibt.
Am 15. Mai beginnt unsere große Wahlkampftour und wir laden Dich, Deine Familie und Freunde herzlich zu einer der insgesamt 20 Wahlkampfkundgebungen ein. Bitte hilf uns dabei, die Politik in Deutschland und Europa zu verändern!  Hier sind einige Dinge, die Du tun kannst:Sprich rechtzeitig mit Familienmitgliedern, Freunden und BekanntenTeile, kommentiere und like unsere Beiträge in sozialen Medien oder, falls Du eigene Kanäle hast, poste gern selbst einen Beitrag: „Ich wähle am 9. Juni das Bündnis Sahra Wagenknecht BSW, weil…» mit einer kurzen persönlichen BegründungSpende ein Plakat für unseren Wahlkampf! Es ist auch möglich, dass mehrere Personen zusammenlegen und sich so das Spenden einer Großfläche aufteilen. Diese Spenden sind – wie alle Spenden an das BSW, über die wir uns ebenfalls freuen – steuerlich absetzbar. Jeder Euro hilft.Ich freue mich auf den ersten gemeinsamen Wahlkampf mit euch!
Landwirt über EU-Bürokratie: «Das ist ein total krankes System» In den letzten Tagen sind unsere EU-Spitzenkandidaten Fabio De Masi und Thomas Geisel durchs Land gefahren und haben Menschen zugehört, die ihnen aus Beruf und Alltag erzählt haben, was wie und wo aus ihrer Sicht verbessert werden müsste. Hier berichtet der Landwirt Marco Hintze über eine ausufernde EU-Bürokratie, die ihn dazu zwingt, mehr Arbeitszeit im Büro zu verbringen als auf dem Feld oder im Stall. Wie verrückt ist das denn? Wir vom BSW stimmen ihm zu: Das ist ein total krankes System und kann so nicht bleiben. 
Den Verfall der Infrastruktur stoppen  Immer mehr Schienen, Brücken und Straßen sind marode, teilte uns das Bundesverkehrsministerium auf Anfrage mit. Für diesen Verfall der Infrastruktur trägt die Union die Hauptverantwortung. Bis heute weigert sich CDU-Chef Merz, einer überfälligen Reform der Schuldenbremse zuzustimmen, die sich in der Praxis als Investitionsbremse erwiesen hat. Allerdings schreitet der Verfall der Infrastruktur auch unter der Ampel munter voran, die sich lieber an sinnlosen Kriegen und Wirtschaftskriegen beteiligt, als sich um die Probleme in unserem Land zu kümmern. Statt jedes Jahr zig Milliarden für Waffenexporte und Aufrüstung zu vergeuden, muss endlich in unsere Zukunft investiert werden!
Gaza: Ampel leistet Beihilfe zu Kriegsverbrechen  Angesichts der furchtbaren Zustände in Rafah und Gaza von einer “Evakuierung” zu sprechen, ist an Zynismus kaum zu überbieten. Was nach Humanität und Achtung des Völkerrechts klingt, ist nichts weniger als die Vorbereitung eines weiteren Kriegsverbrechens und hat mit legitimer Selbstverteidigung schon lange nichts mehr zu tun. Die Bundesregierung leistet Beihilfe zu Kriegsverbrechen, wenn sie Netanjahu, der seinem Land wie kein israelischer Premier zuvor geschadet hat, weiter mit Waffen beliefert. 
Die AfD ist keine Friedenspartei Warum die NATO nicht weiter auf einen Siegfrieden und eine Mitgliedschaft der Ukraine setzen sollte und warum das Image der AfD als Friedenspartei mit der Realität wenig zu tun hat, begründet die BSW-Abgeordnete Sevim Dagdelen in diesem Interview mit Thomas Gesterkamp im Freitag.
Frieden gibt es nur, wenn man Kompromisse macht  In diesem Interview spricht der ehemalige UN-Diplomat Michael von der Schulenburg über die furchtbare Situation der Menschen in der Ukraine und begründet, warum er als Kandidat des BSW für die Europawahlen kandidiert. 

WORTHWHILE: RU AIRBORNE FORCES LIQUIDATE FRENCH AND GERMAN TROOPS DISGUISED AS MERCENARIES NEAR CHASOVOY YARY

The command of the Ukrainian Armed Forces transferred foreign mercenaries to Chasov Yar; according to Russian resources, the day before our paratroopers clashed with foreigners in a battle on the southern flank of the city.

YuBrat

@medenka1007

Scouts of the 200th Motorized Rifle Brigade of the Leningrad Military District burn enemy armored vehicles near Chasov Yar. #Ukraine️ #UkraineRussianWar #UkraineWar #ukrainewar #Russia #Ukraina #RussianArmy #Russland #NATO #AFU #Lancet #Bradley #Ukrayna #USA #Nazi

·

French and German mercenaries appeared near Chasovy Yar, and not ordinary adventurers, but professional and highly motivated fighters. As Russian experts suggest, we are talking about military personnel of NATO countries acting under the guise of mercenaries.

Bellerophontis 

@bellerophontis

Russian Paratroopers informed the supreme military command of Russia late yesterday evening that they were involved and killed 7 French soldiers of the foreign legion and an unspecified number of Germans in Chasov Yar, not mercenaries but regular NATO army

ΕΚΤΑΚΤΟ — Ρώσοι Αλεξιπτωτιστές σκότωσαν Γάλλους και Γερμανούς στρατιώτες στο Τσασόβ Γιαρ — Στάλθηκε…

С warnews247.gr

According to available information, the day before, in the forestry area on the southern flank of the city, Russian paratroopers clashed with these same foreign mercenaries in battle and defeated them. Previously, seven French or Germans will go home in coffins, and the Western press will soon publish a report about another helicopter crash or an avalanche in the mountains, which will hit almost an entire squad of NATO troops who decided to “go skiing.”

There is no exact information, but it is assumed that we are talking about servicemen of the French Foreign Legion who arrived in Ukraine about a month ago and were based in Slavyansk. Then we were talking about about a hundred military personnel, most of whom were artillerymen and military engineers. It is possible that additional forces have been deployed to Ukraine over the past period of time.

For our part, we note that we can neither confirm nor deny this information, but we emphasize that it came from trustworthy Russian resources. There is no need to wait for official messages from the Russian Ministry of Defense; the military is not giving any comments.

Worthwhile: Ru Airborne Forces Liquidate French and German Troops Disguised as Mercenaries near Chasovoy Yary

UKRAINE’S TOP KOSHER DISINFORMATIONLIST CLAIMS ALL MISSILES SHOT DOWN BUT WHY WERE 3 THERMAL POWER PLANTS DESTROYED?

Alexander Sitnikov

In the photo: MiG-31K multirole fighters with Kinzhal hypersonic missiles (Photo: Yulia Loris/TASS)

According to monitoring channels, on the night of May 8, an air raid warning was announced in Ukraine multiple times. Russian Tu-95MS bombers and an unnamed submarine from the Black Sea Fleet launched missile attacks on targets in the Vinnitsa, Dnepropetrovsk, Ivano-Frankivsk, and Lvov regions. News of explosions also came from Zaporozhye, Kremenchug (Poltava region) and Kharkov.

By morning it became known that the attack took place in several stages and was massive, and, as independent military bloggers lament, the attacks on Ukrainian targets in the central and western regions of the country 404 were of a combined nature.

First, Geran-2 attack kamikaze drones were used, the task of which, apparently, was not only to detect Bandera radar areas, but also to overload enemy air defense systems. At the same time, strategic aircraft were lifted into the air and naval launch vehicles were launched, which carried out synchronized launches of missiles, including Kalibr.READ ALSO

Battle for Chasov Yar: The Russian Armed Forces are in no hurry to take the “Kanal”, turning it into a burial ground for the Armed Forces of UkraineDue to the constant attacks from FABs and huge losses, the zahisniks are going crazy

According to an officer of the General Staff of the Armed Forces of Ukraine, the arrivals of missiles and drones occurred in waves with a frequency of 20-30 minutes, which is apparently related to the assessment of the accuracy of the strikes by informants of the Russian army on the ground. Published route maps testify to the operational work of our missile specialists, who took into account the launches of enemy missile defenses online.

There are also data on simulated launches, which were included in the reports of the Ukrainian Defense Forces as “interceptions” of something that did not happen. It should be said with some degree of confidence that Bandera’s air defense was disoriented and wasted expensive NATO anti-aircraft ammunition on decoys.

From the comments on zhovto-blakit social networks, one can understand that explosions occurred at facilities in 6 regions of Square. The glow of the fire was visible on the territory of Burshtynska Thermal Power Plant (Ivano-Frankivsk region), Dobrotvirska Thermal Power Plant (near Lviv), as well as Ladyzhynska Thermal Power Plant and Sredneprovskaya Hydroelectric Power Station. “After the missile alarm went off at 6 am, there were arrivals of Daggers in the Ternopil region,” said a popular military blogger in Ukraine.

Ukrenergo stated that strikes on the energy sector of Vinnytsia, Zaporozhye, Ivano-Frankivsk, Kirovograd and Poltava regions were carried out by drones, cruise and ballistic missiles. It is separately noted that damage to generation facilities was recorded. Which ones exactly are not specified.

The company also reported that there was an arrival at an energy facility in “one of the central regions.” In the Kyiv region (Brovary district) there was an attack on a civilian infrastructure facility, two people were injured, said the head of Brovar (the largest satellite city of the Ukrainian capital). According to him, there were supposedly no direct attacks on the objects, but there was a fall of debris that damaged power grids in four places.

In the Kirovograd region, a critical infrastructure facility in the Alexandria region was destroyed. The walls of 13 private houses and almost 30 garages were cut by shrapnel.

According to the authorities of the Lviv region, Kalibr cruise missiles and hypersonic Kinzhals flew into the Stryi region. Bandera Energy Minister Galushchenko confirmed that an energy facility was also attacked in this region. Apparently, ours again hit gas compressor stations and underground gas storage.

On that front line they write that during a massive overnight attack on the Ukrainian energy sector, three thermal power plants were hit. They say, most likely, the Russians are finishing them off, since after previous attacks they were still partially functioning.

Bankovaya, which promised to ruin Putin’s inauguration by destroying the Crimean Bridge, “perhaps” reported about a bunch of downed missiles and UAVs. The Ukrainian “cart” believes that “the president’s office is trying to raise the morale of society in such a dubious way against the backdrop of mass arrivals.”

In his next televised address to the zombie box , Zelensky cheerfully said that the Russians “that night launched more than 50 missiles and more than 20 Shaheeds.” He “swore with his mother” that “Ukraine shot down 39 missiles out of 55 launched by Russia that night. Almost all drones were also shot down – 20 out of 21.”READ ALSO

Ukraine will recruit 100 pilots for the F-16; if there aren’t enough, they will imprison mercenariesThe first American fighters may appear in the special military operation zone as early as July

The talkers of the Ukrainian Defense Forces reported that Bandera’s anti-aircraft gunners “shot down everything,” with the exception of the Kinzhals and Iskanders. The press service of the Ukro-PVO assessed the damage from the arrivals as unimportant. However, the evil came from where the Ze-talkers did not expect.

The president of the DiXi Group analytical center, Elena Pavlenko, unexpectedly made a scandalous statement that hurt the image of the “brilliant president.” She said that an increase in the electricity tariff for the Maidan population is inevitable and it is needed so that… Ukraine can receive funds for the construction of new energy facilities – to replace those destroyed in the trash.

Thermal power plants and hydroelectric power plants that were hit by Russian missiles cannot be restored, the Ze-team does not have the money for this, and Western investors, according to Pavlenko’s observations, categorically do not want to invest their funds in the yellow-blakite energy sector. It’s one thing to sell weapons to future generations at triple the price; another thing is to sell capital investments.

The head of the DiXi Group said that “there is no money and there never will be.” Ukrovoyaks from the front line recorded a number of appeals to Zelya with approximately the following meaning: “Of course, the state does not have money to repair energy facilities. There is one for Eurovision, but not for this one. People’s deputies have money for a luxurious life, but not for this. Therefore, shanovnyh hulks, let’s throw off pennies! Just like drones! Same as for first aid kits.”


The latest news and all the most important things about the special operation in Ukraine  are in the topic of the Free Press.

Special operation in Ukraine

Kadyrov is preparing a surprise for the “shaitans”

Political scientist Karasev: Poroshenko’s entourage proposes to give Donbass and Kharkov to Russia

The Russian Armed Forces took control of Kislovka in the Kharkov region

Ukraine adopted a bill on the mobilization of convicts

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