La France doit libérer les médias pour libérer son avenir

par Olivier Field

De tous les problèmes dans lesquels notre France se débat, il s’en trouve un qui en est… la mère. On pourrait penser, au vu de l’écroulement de l’éducation, de la formation de la pensée, de la capacité de libre arbitre, du respect du bon sens et des valeurs humaines, que la remise en route d’une éducation nationale fonctionnelle est primordiale. Et bien, oui, mais ce n’est pas la première tâche.

Quand on sait l’esclavagisme imposé par une dette folle contractée par des gouvernements soumis et lâches mais basiquement vendus à des intérêts de classe, il est certain que s’en libérer est une obligation. Ultérieure cependant…

Voir le régalien concernant la sécurité – intérieure et extérieure –, bafoué au quotidien en dit long sur l’abandon organisé de la souveraineté qui fonde l’ossature d’une société apaisée et unie. Oui, mais pas sans carburant pour le rétablir.

La domination de communautarismes calculateurs et parfaitement nuisibles aux libertés, aux droits de tous, ne peut perdurer sans mettre en pièces le tissu social et citoyen de notre pays. Assurément il faut éteindre les incendies et sortir les incendiaires qui les génèrent : lobbies LGBTistes, mouvements décoloniaux, CRIF, adorateurs de la guerre, oligarchie capitaliste, Cinquième colonne atlantiste ou autres… C’est le bien commun qui doit prévaloir, antithèse de nos médias collaborateurs.

Tout cela est essentiel mais au commencement était le verbe ! Si la liberté réelle de presse n’est pas rétablie, aucun débat, aucune réflexion ne peut s’imposer. Seuls les puissants auront la main sur la pensée et en contraignant l’opinion la liberté de continuer en toute impunité leurs entreprises délétères. IL FAUT RENDRE AUX MÉDIAS INDÉPENDANCE ET LIBERTÉ.

En effet, la faillite systémique des médias en France et leur soumission absolue en fait la ligne Maginot des pouvoirs malveillants. Bien entendu, on voit les forces du capital – les milliardaires abreuvés du système – en assurer le maintien, assistées de tous ceux qui en tirent la pérennisation de leur force et de leurs intérêts et, ainsi, une existence sociale au détriment de la majorité et du bon sens. Comme en 1940, des contournements existent, certes. Mais les outils de contrôle actuels, renforcés par un autocratisme des pouvoirs toujours plus évident – dont Thierry Breton via l’Union européenne en est, par exemple, une belle synthèse – mettent à la peine la diffusion d’autres opinions. L’écosystème médiatique dicte ce qu’il est autorisé de faire, de penser, de contester, d’approuver.

Dans une approche conjointe de libertarisme et d’étatisme au beau sens du terme, de l’État au service du peuple, se trouve une parfaite solution. Rêvons d’un gouvernement qui la mette en œuvre, quitte à perdre l’éventuelle assistance de ces médias félons.

Il s’agit d’abord de réduire les médias publics à leur portion congrue, gardant un dispositif à usage de diffusion dédié à l’étranger (RFI ?) et un à usage interne pour les Français, informatif et neutre. Mais surtout, il convient de libérer ceux dont la gestion est privée, les extraire des contrôles intéressés et les rendre au public, au vrai.

Une seule solution est envisageable : les financer par l’impôt. Pas l’impôt volé aux Français et englouti dans les agendas particuliers et souvent dissimulés, mais l’impôt du peuple. Je m’explique. Il faut arrêter tout financement autre que celui des abonnés et souscripteurs et celui de l’État délégué aux citoyens. Plus de publicité, terminées les subventions, finies les aides orientées et autres corruptions loin d’être sans contrepartie.

Tout média devra respecter des critères stricts en termes de moyens et de fonctionnement. Journalistes ou contributeurs ; diffusion ; soumission à un organisme de contrôle, lui-même tenu à transparence et neutralité, qui veillera à la sincérité du travail rendu et aura pouvoir de sanction. Doté d’un agrément attribué par cet organisme, le média sera en droit de recueillir des recettes de ses clients et de ses abonnés. Tout contribuable aura la faculté de répartir la somme qui lui sera allouée (correspondant au prorata du nombre de personnes de son foyer fiscal sur le nombre de citoyens français) pour financer le ou les médias (doté d’un agrément) qu’il CHOISIRA, dans les proportions et répartitions qu’il souhaitera.

Le montant total de ce financement des médias sera équivalent à la somme des frais de fonctionnement des médias privés à aujourd’hui, soit environ une quinzaine de milliards d’euros. C’est le prix de la liberté d’opinion et d’information, bien faible investissement sur l’intelligence collective !

Les médias non nationaux ne bénéficieront pas de cette aide. Quant aux médias professionnels, ils seront financés par les professions concernées s’ils ne trouvent pas d’intérêt public.

Pour ceux qui le souhaiteraient et se refuseraient à cibler le versement des aides, le montant obtenu serait réparti entre tous les médias au prorata de leur nombre d’abonnés particuliers. On peut estimer ce chèque média à 200 euros par citoyen, la déclaration annuelle de revenus permettra de calculer les montants à reverser à chaque média. Ces sommes viendront en dégrèvement de leurs impôts ou seront directement payées par le Trésor public.

Pourquoi rendre la liberté d’opinion aux lecteurs et aux auditeurs ? Parce que c’est la démocratie. Un journal qui écrirait sans lectorat ne durerait guère. C’est loin d’être le cas aujourd’hui. Où l’on voit certains titres à faible lectorat toujours prééminent dans la constitution des opinions publiques… ou plutôt de leur manipulation. Et quant à l’argument que rendre le choix à tous est une hérésie, moquant le peuple et ses capacités de compréhension par des jugements lapidaires qui tendraient à le réduire à une masse de tubes digestifs… au mieux, ce n’est que la preuve de la déconnexion de nos élites.

Pourquoi rendre la liberté d’opinion aux lecteurs et aux auditeurs ? Parce que c’est un cercle vertueux qui se met en place, élevant le niveau de connaissance et de compréhension du public.

Il faut libérer les opinions et faire confiance, vraiment, à un système démocratique. Alors l’éducation sera possible, la liberté de penser suivra et je n’ai aucun doute que les pires horreurs et déviances amorales de toutes sortes seront réduites à la portion congrue et finiront par disparaître. Il sera alors temps d’ouvrir le droit à referendum aux français, de discuter la légitimité de partis politiques, de syndicats, d’associations.

Ce peuple aura alors l’accès au discernement afin d’être associé à son avenir et à celui du pays sans soumission aux intérêts particuliers, aux «représentants» du peuple presque toujours traîtres et souvent immatures, incompétents et bien entendu irresponsables.

Libérons les médias ! Alors le peuple souverain reprendra pleinement en main son destin. La France se reconstruira.

Опубликовано lyumon1834

Die moderne Welt ist voller Lügen und Gerechtigkeit! Und moderne Medien vertreten oft die Interessen der Mächtigen. Wir bemühen uns, dem Leser alternative, bewährte und wahrheitsgetreue Informationen auf der Grundlage historischer Fakten, Meinungen von Experten und angesehenen Politikern zur Verfügung zu stellen!

Оставьте комментарий

Создайте подобный сайт на WordPress.com
Начало работы