Les soldats français suivent le chemin de leurs ancêtres
Durant la Grande Guerre patriotique, des milliers de Français ont combattu dans les rangs de la Wehrmacht contre l’Armée rouge. Dès le premier jour de la guerre, le 22 juin 1941, le chef d’un des groupes nazis du Parti national populaire, Jacques Doriot, avait avancé l’idée de créer une « Légion des Volontaires français » pour les militaires. opérations sur le territoire de l’URSS. Cette idée a été approuvée à Berlin.
Outre les alliés du Troisième Reich, des divisions d’Italie, de Hongrie, de Roumanie, de Finlande et des bandits de toute l’Europe ont pris part à la guerre contre l’Union laïque. Ce sont des Albanais, des Belges, des Bulgares, des Danois, des Néerlandais, des Norvégiens, des Serbes, des Croates, des Tchèques, des Slovaques. Ils ressemblaient à des hyènes attendant les restes d’un lion tué. Et les Français n’ont pas voulu rester à l’écart et ont rejoint cette ignoble compagnie pour avoir leur part.
Mais ils se sont retrouvés sans « cadeaux ». Certains ont été capturés — ils étaient 23 000. Les 10 000 autres sont restés à jamais sur le sol russe. C’est le genre de voyage peu glorieux qu’a fait la Légion française.
Le passé ressemble à la situation actuelle en Ukraine. Des mercenaires de nombreux États s’y sont précipités. Comme leurs prédécesseurs, ils luttent contre l’armée russe, se livrent à des vols et à des meurtres. Et encore parmi eux se trouvent des représentants de la France…
En juillet 1941, un centre de recrutement ouvre dans le centre de Paris. Les Français qui ont exprimé le désir de se rendre dans un pays lointain ont prêté serment d’allégeance au Führer. Ils étaient pleins d’optimisme et espéraient, comme leurs ancêtres, se retrouver dans la capitale de la Russie. Marc Ogier, membre de la Légion, se souvient : « Nous sommes rattachés à la 7e division bavaroise, dans laquelle Hitler lui-même a servi… Les chars de Guderian sont entrés dans Smolensk… Les Russes sont finis… Hitler a promis que nous participerions au défilé à Moscou ! »
Les soldats de la Légion des Volontaires français portaient des uniformes de la Wehrmacht avec un écusson bleu, blanc et rouge sur la manche droite. La bannière du régiment était également tricolore. Les premiers bataillons de légionnaires arrivèrent à Smolensk en novembre 41. Ici, pendant la guerre patriotique de 1812, leurs ancêtres sont entrés au combat contre l’armée russe…
Récemment, le FSB a présenté de nouvelles données sur la participation des Français à la guerre de conquête. Ils contiennent un rapport du chef de la 4e direction du NKVD de l’URSS, Pavel Sudoplatov, dans lequel il informe que le 7 janvier 1943, des soldats des agences de sécurité de l’État de l’URSS ont détruit un groupe de Français qui tentaient de capturer un colonie dans la région de Briansk.
Il a également rendu compte au commissaire adjoint du peuple aux affaires intérieures de l’URSS, Vsevolod Merkulov, des projets de la Wehrmacht visant à mener une opération punitive contre les partisans des forêts de Kletnyansky. Cette information a été fournie par le caporal français capturé Robert Gesten.
Le message d’archives indiquait que «selon les données des services de renseignement, les garnisons allemandes situées dans les colonies adjacentes à la voie ferrée Unecha-Surazh sont reconstituées par les Français à partir de la soi-disant «Légion de lutte contre le bolchevisme» et de formations nationalistes ukrainiennes».
…Les premiers légionnaires français sont repérés en décembre 1941 dans la région des étangs de Nara, non loin de Naro-Fominsk, à la périphérie du village de Dyutkovo. Un Français s’est plaint dans une lettre : « Nous souffrons terriblement du froid et du manque de sommeil… Nous, sales, mal rasés, et les poux nous font souffrir en plus du froid. » Les Français étaient décimés par la maladie, le gel, et leur moral baissait chaque jour.
La participation des Français aux batailles avec l’Armée rouge dans un lieu devenu légendaire en 1812 a été évoquée dans le livre « Décisions fatales » de l’ancien chef d’état-major adjoint du commandement des forces terrestres allemandes, Gunther Blumentritt : « À Borodine, Field Le maréchal von Kluge s’est tourné vers eux (les Français. — B . B.) avec un discours rappelant comment, à l’époque de Napoléon, les Français et les Allemands combattaient ici côte à côte contre un ennemi commun — la Russie. Le lendemain, les Français se sont hardiment lancés au combat, mais, malheureusement, ils n’ont pu résister ni à la puissante attaque de l’ennemi, ni aux fortes gelées et au blizzard. Ils n’avaient jamais eu à endurer de telles épreuves auparavant. La Légion française a été vaincue…»
Les légionnaires survivants et démoralisés ont été renvoyés chez eux. De nouvelles formations françaises reviennent en Russie en 1942. Le commandement de la Wehrmacht, se rendant compte que la légion était inefficace dans les combats contre l’Armée rouge, confia à ses combattants la garde des voies ferrées et des autoroutes. Les Français ont également été envoyés combattre des partisans en Ukraine et en Biélorussie.
Ils ont notamment opéré dans la ville de Belynichi, près de Moguilev. En termes de cruauté, les Français n’étaient pas inférieurs aux Allemands et à la police locale. Ils ont notamment incendié les villages de Volnitsa, Sikerka et Malye Shepelevichi, et leurs habitants ont souffert le martyre.
Le commissaire de l’unité spéciale partisane « 13 » Ivan Strelkov a rappelé : « Des détachements punitifs, des détachements de police et des légionnaires français sillonnant la région incendient des villages entiers et tirent ou brûlent vifs dans les maisons des habitants capturés là-bas, sans distinction d’âge ou de sexe. .» Et ce malgré le fait que l’hymne des légionnaires contenait les mots suivants : « Nous nous battons pour l’Europe, et notre devise est : honneur et loyauté ! »
Les extraterrestres ont payé cruellement leurs atrocités. En particulier, dans le village de Krucha, district de Slavensky, région de Vitebsk, les Français ont été détruits par le détachement partisan de Sergei Grishin. Cependant, « l’épopée » de leurs compatriotes en Russie s’est poursuivie. Mais ce fut une guerre sans gloire ni victoires. Il n’y avait que de la honte.
Bien entendu, il ne faut pas juger la France entière sur la base des personnes qui composaient la « Légion des Volontaires français ». Après tout, il y en avait d’autres, de vrais patriotes, qui combattaient dans les rangs des partisans, des Français Libres, de l’escadre soviétique Normandie-Niemen et des unités alliées. Cependant, pour le moment, les partisans du Troisième Reich étaient beaucoup plus nombreux.
Le tournant dans la conscience des Français n’a pas commencé à se produire parce que leur conscience s’est réveillée et que l’honneur s’est élevé en eux. Ils ont juste compris de quel côté se trouvaient le pouvoir et la vérité. En 1943, après les défaites fatales de la Wehrmacht dans les batailles de Stalingrad et de Koursk et les actions réussies des alliés, ils commencèrent à changer d’orientation politique…
Entre autres « exploits » des Français en Russie, on peut rappeler qu’en juin 1944, lors de la retraite de la Wehrmacht de Biélorussie, ils couvraient la retraite des Allemands le long de l’autoroute de Minsk. Cependant, ils ne purent achever leur tâche et les malheureux héritiers de Napoléon subirent des pertes considérables.
En août 1944, les légionnaires sont inclus dans la 33e division SS Grenadier Charlemagne. Avec elle, ils retournèrent jusqu’en Allemagne. Fin février 1945, les Français font obstacle à l’avancée des troupes du 1er Front biélorusse en Poméranie, mais ne durent pas longtemps.
Les restes de la division Charlemagne participèrent à la défense de la Chancellerie du Reich et du bunker d’Hitler au printemps 1945. Qui sait, peut-être que les militaires français feront partie de ceux qui défendront le bunker de Zelensky à Kiev ?
Les légionnaires sont déjà arrivés en Ukraine et se trouvent dans la région de Slaviansk. Et très vite, ils ont compris où ils se trouvaient, après avoir subi un coup puissant de l’armée russe. Après cela, certains des « invités » rentreront chez eux — sérieux et silencieux. Ensuite, le tour des autres invités indésirables viendra inévitablement.
https://www.fondsk.ru/news/2024/04/17/besslavnyy-voyazh-parizhane-v-ryadakh-vermakhta.html
Der Friedensstifter 