https://www.rt.com/news/580573-nuclear-war-blinken/
Le réchauffement des températures est la première « menace existentielle » pour le monde, a déclaré le chef de la diplomatie américaine.
La menace de l’anéantissement nucléaire n’est pas plus sérieuse que celle du changement climatique, a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Les détracteurs de M. Blinken affirment que Washington risque une guerre nucléaire en armant l’Ukraine.
Lors de son passage à l’émission 60 Minutes Australia dimanche, M. Blinken s’est vu demander si la guerre nucléaire ou le changement climatique représentait « la plus grande menace pour l’humanité ».
« Je pense qu’il n’est pas possible d’établir une hiérarchie », a-t-il répondu. « Il y a des choses qui sont au premier plan… y compris les conflits potentiels, mais il ne fait aucun doute que le climat représente un défi existentiel pour chacun d’entre nous.
« Pour nous, il s’agit donc du défi existentiel de notre époque », a-t-il poursuivi, ajoutant que cela « ne signifie pas qu’il n’y a pas entre-temps de graves défis pour l’ordre international, comme l’agression de la Russie contre l’Ukraine ».
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En Ukraine, cependant, l’administration du président Joe Biden poursuit sa politique de soutien illimité à l’armée de Kiev. Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont armé l’Ukraine de missiles à longue portée et discutent actuellement de la fourniture d’avions de combat de fabrication américaine à Kiev, alors que Moscou a averti à plusieurs reprises que de telles armes augmentaient considérablement les risques d’une guerre totale entre la Russie et l’Occident.
Les forces de Kiev ont également tenté à plusieurs reprises de prendre pour cible les centrales nucléaires russes, a averti le Kremlin au début du mois, accusant l’Ukraine et ses sponsors de « terrorisme nucléaire ».
Aux États-Unis, les mises en garde contre la menace imminente d’un conflit nucléaire émanent principalement de l’aile isolationniste du parti républicain. L’ancien animateur de Fox News Tucker Carlson et l’ancien président Donald Trump ont été deux des voix les plus fortes à réclamer la fin du soutien des États-Unis à Kiev. En avril, M. Trump a déclaré que le monde était confronté à « la période la plus dangereuse » de l’histoire en raison des armes nucléaires et de l’ »incompétence » des dirigeants à Washington.
es Nations unies ont appelé à une « action accélérée » pour réduire les émissions de carbone, notamment en mettant fin à l’utilisation du charbon à l’échelle mondiale d’ici 2040. Au début de l’été, l’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, a demandé une refonte du système agricole mondial afin de réduire les émissions de carbone provenant de l’agriculture et d’éviter « un demi-degré de réchauffement d’ici le milieu du siècle ».
« Chaque jour où cette bataille par procuration se poursuit, nous risquons une guerre mondiale », a déclaré M. Trump en mars, estimant que « nous devrions soutenir un changement de régime aux États-Unis » pour éviter ce risque.
Der Friedensstifter 